Jean-Michel, homme à la retraite, sans famille et désillusionné tente de se retrouver dans une société où il ne se reconnait plus. Sa recherche de réconfort et d’affection le poussera à trouver de nouveaux repères.
Des moines bouddhistes qui vivaient dans un grand Temple.
Tout autour s’étendait
un somptueux jardin, plein de fleurs et de plantes rares. Les moines
passaient des journées heureuses en prière et en contemplation. La
beauté des lieux suffisait à alléger le poids de leur isolement.
Un jour, quelque chose
changea dans cette oasis de sérénité et les journées commencèrent à
sembler longues et ennuyeuses. Entre les moines ne régnait plus
l’harmonie passée, ils se mirent à se quereller.
Que c’était-il passé ?
Un jeune moine était
venu troubler cette paix, leur contant ce qu’il y avait au-delà des murs
du grand jardin : les villes, les lumières, une vie pleine de
distractions et de loisirs.
Les moines qui
écoutaient décrire cette vie si différente et attrayante, ne désiraient
plus demeurer dans ce qui leur avait semblé jusqu’alors un paradis. Un
premier groupe, sous la conduite du jeune moine rebelle, déserta.
D’autres suivirent.
Peu à peu, le Temple se
dépeupla, les mauvaises herbes commencèrent à envahir les allées du
jardin. Plus personne ne se promenait en méditant.
Il ne restait plus que
cinq moines. Il étaient déchirés entre la dévotion pour ce lieu sacré et
le désir de voir et de vivre toutes ces nouveautés.
Il se préparaient tristement à leur prochain départ.
Au moment de quitter le
Temple, ils virent voltiger au-dessus d’eux un oiselet d’or duquel
pendaient cinq longs fils blancs. Sans trop savoir pourquoi, les cinq
moines saisirent chacun un fil et se trouvèrent d’un coup transportés
dans le monde dont ils avaient tant rêvé.
Ils découvrirent cette
nouvelle vie qu’ils avaient tant espérée. Ce fut une cruelle découverte.
Il ne régnait que la haine, la misère, la violence. C’était un monde
sans pitié, à jamais privé de paix.
Il n’aspiraient plus qu’à retrouver leur Temple.
Lorsque l’oiselet les
ramena dans le jardin ils décidèrent de ne plus jamais le quitter.
L’oiselet vola trois fois au-dessus de leur tête, puis disparut dans le
ciel.
Les moines comprirent alors que l’esprit de Bouddha était venu les aider à retrouver la route du vrai bonheur.