jeudi 29 septembre 2022

jeudi 22 septembre 2022

La pratique du chant et ses effets sur le corps et l'esprit.

 SOURCE ARTICLE : https://www.facebook.com/soundisthetherapyoftoday/photos/a.346552702662352/1121298228521125

 La pratique du chant et ses effets sur le corps et l'esprit.

* Chanter communique au corps les « bonnes » vibrations qui augmentent notre vitalité ;
* Pendant le chant, des produits chimiques spéciaux sont produits dans le cerveau humain qui nous aident à ressentir la paix et la joie ;
* Le chant améliore la circulation sanguine dans la région de la gorge, ce qui a un effet bénéfique sur les cordes vocales, les amygdales et les nombreux ganglions lymphatiques dans la gorge et donc augmente considérablement l'immunité locale (en d'autres termes, nous moins attrapent froid );
* L'amélioration de l'approvisionnement en sang pendant le chant entraîne l'activation de l'activité cérébrale : elle commence à travailler plus intensivement, la mémoire s'améliore, toute information est plus facile à percevoir
* Le chant est très utile dans les maladies pulmonaires, car il agit comme un exercice de respiration, qui favorise le développement de la poitrine, une respiration correcte et réduit considérablement le nombre de troubles pulmonaires aigus
* Avec un chant régulier, les niveaux d'immunoglobuline et d'hydrocortisone, qui sont des signes d'une bonne immunité, augmentent dans le corps ;
* Des méthodes ont été développées pour traiter le bégaiement par le chant et aider à améliorer la diction ;
* Le chant est utilisé même dans la lutte contre l'obésité : parfois pour les personnes en surpoids lorsqu'elles ont faim au lieu de manger pour chanter deux ou trois chansons.

Le chant améliore aussi l'apport de sang à la zone de la tête et rajeunit le corps en général, l'état de la peau s'en retrouve amélioré.
C'est pourquoi les experts recommandent de chanter au moins 5 minutes par jour, en assimilant chant à l'exercice physique.

A nous de chanter l'amour, la joie et la paix par des mélodies qui nous viennent du fond du coeur.
La nature nous parle, écoutons la.

 


 

 

 

dimanche 18 septembre 2022

Illustration


 

Le temps qui passe (André Gide)

 

 

 

Le Temps Qui Passe

Le temps s’est écoulé comme une rivière,
je ne l’ai pas vu passer !
 
J’ai compté mes années
et j’ai découvert
que j’ai moins de temps à vivre ici
que je n’en ai déjà vécu.
 
Je n’ai désormais pas le temps pour des réunions interminables,
où on discute de statuts, de règles,
de procédures et de règles internes,
sachant qu’il ne se combinera rien…
 
Je n’ai pas le temps de supporter des gens absurdes
qui, en dépit de leur âge, n’ont pas grandi.
 
Je n’ai pas le temps de négocier avec la médiocrité.
Je ne veux pas être dans des réunions
où les gens et leur ego défilent.
 
Les gens ne discutent pas du contenu,
à peine des titres
 
Mon temps est trop faible
pour discuter de titres.
 
Je veux vivre à côté de gens humains,
très humains.
Qui savent sourire de leurs erreurs.
Qui ne se glorifient pas de victoires.
Qui défendent la dignité humaine et
qui ne souhaitent qu’être du côté de la vérité et de l’honnêteté.
 
L’essentiel est ce qui fait
que la vie vaut la peine d’être vécue.
Je veux m’entourer de gens
qui savent arriver au cœur des gens.
Les gens à qui les coups durs de la vie
ont appris à grandir
avec des caresses minces dans l’âme.
 
Oui… J’ai hâte… de vivre avec intensité,
que seule la maturité peut me donner.
 
J’exige de ne pas gaspiller un bonbon
de ce qu’il me reste…
 
Je suis sûr qu’ils seront plus délicieux
que ceux que j’ai mangé jusqu’à présent.-
personne n’y échappe riche , pauvre intelligent , démuni…!!!
https://lyricstranslate.com




Le temps qui passe


Le temps s’est écoulé comme une rivière,
je ne l’ai pas vu passer !
J’ai compté mes années
et j’ai découvert
que j’ai moins de temps à vivre ici
que je n’en ai déjà vécu.
Je n’ai désormais pas le temps pour des réunions interminables,
où on discute de statuts, de règles,
de procédures et de règles internes,
sachant qu’il ne se combinera rien…
Je n’ai pas le temps de supporter des gens absurdes
qui, en dépit de leur âge, n’ont pas grandi.
Je n’ai pas le temps de négocier avec la médiocrité.
Je ne veux pas être dans des réunions
où les gens et leur ego défilent.
Les gens ne discutent pas du contenu,
à peine des titres
Mon temps est trop faible
pour discuter de titres.
Je veux vivre à côté de gens humains,
très humains.
Qui savent sourire de leurs erreurs.
Qui ne se glorifient pas de victoires.
Qui défendent la dignité humaine et
qui ne souhaitent qu’être du côté de la vérité et de l’honnêteté.
L’essentiel est ce qui fait
que la vie vaut la peine d’être vécue.
Je veux m’entourer de gens
qui savent arriver au cœur des gens.
Les gens à qui les coups durs de la vie
ont appris à grandir
avec des caresses minces dans l’âme.
Oui… J’ai hâte… de vivre avec intensité,
que seule la maturité peut me donner.
J’exige de ne pas gaspiller un bonbon
de ce qu’il me reste…
Je suis sûr qu’ils seront plus délicieux
que ceux que j’ai mangé jusqu’à présent.-
personne n’y échappe riche , pauvre intelligent , démuni…!!!



 

Le Temps Qui Passe

Le temps s’est écoulé comme une rivière,
je ne l’ai pas vu passer !
 
J’ai compté mes années
et j’ai découvert
que j’ai moins de temps à vivre ici
que je n’en ai déjà vécu.
 
Je n’ai désormais pas le temps pour des réunions interminables,
où on discute de statuts, de règles,
de procédures et de règles internes,
sachant qu’il ne se combinera rien…
 
Je n’ai pas le temps de supporter des gens absurdes
qui, en dépit de leur âge, n’ont pas grandi.
 
Je n’ai pas le temps de négocier avec la médiocrité.
Je ne veux pas être dans des réunions
où les gens et leur ego défilent.
 
Les gens ne discutent pas du contenu,
à peine des titres
 
Mon temps est trop faible
pour discuter de titres.
 
Je veux vivre à côté de gens humains,
très humains.
Qui savent sourire de leurs erreurs.
Qui ne se glorifient pas de victoires.
Qui défendent la dignité humaine et
qui ne souhaitent qu’être du côté de la vérité et de l’honnêteté.
 
L’essentiel est ce qui fait
que la vie vaut la peine d’être vécue.
Je veux m’entourer de gens
qui savent arriver au cœur des gens.
Les gens à qui les coups durs de la vie
ont appris à grandir
avec des caresses minces dans l’âme.
 
Oui… J’ai hâte… de vivre avec intensité,
que seule la maturité peut me donner.
 
J’exige de ne pas gaspiller un bonbon
de ce qu’il me reste…
 
Je suis sûr qu’ils seront plus délicieux
que ceux que j’ai mangé jusqu’à présent.-
personne n’y échappe riche , pauvre intelligent , démuni…!!!
https://lyricstranslate.com

dimanche 11 septembre 2022

Le jazz et la java




 source karaoké : https://youtu.be/BcbTYWnThSo






DUO LAFITTE - NOUGARO "Le Jazz et la Java" 2 pianos




Poésie : Le meilleur moment des amours (Sully Prudhomme)

 

 

 

 

 

 

 

Le meilleur moment des amours


Le meilleur moment des amours
N’est pas quand on a dit : « Je t’aime. »
Il est dans le silence même
À demi rompu tous les jours ;

Il est dans les intelligences
Promptes et furtives des coeurs ;
Il est dans les feintes rigueurs
Et les secrètes indulgences ;

Il est dans le frisson du bras
Où se pose la main qui tremble,
Dans la page qu’on tourne ensemble
Et que pourtant on ne lit pas.

Heure unique où la bouche close
Par sa pudeur seule en dit tant ;
Où le coeur s’ouvre en éclatant
Tout bas, comme un bouton de rose ;

Où le parfum seul des cheveux
Parait une faveur conquise !
Heure de la tendresse exquise
Où les respects sont des aveux.

Sully Prudhomme

 

samedi 10 septembre 2022

Trio de guitares Alborada Danse macabre


 

La musique "naturelle" (George Sand)

 
 






LA MUSIQUE NATURELLE



Il y a une musique qu’on pourrait appeler naturelle, parce qu’elle n’est point le produit de la science et de la réflexion, mais celui d’une inspiration qui échappe à la rigueur des règles et des conventions. C’est la musique populaire : celle des paysans particulièrement. Que de belles poésies naissent, vivent, et meurent chez eux, sans avoir jamais eu les honneurs d’une notation correcte, et sans avoir daigné se renfermer dans la version absolue d’un thème arrêté ! L’artiste inconnu qui improvise sa rustique ballade en gardant ses troupeaux, ou en poussant le soc de sa charrue (et il en est encore, même dans les contrées qui paraissent les moins poétiques), s’astreindra difficilement à retenir et à fixer ses fugitives idées. Il communique cette ballade aux autres musiciens, enfants comme lui de la nature, et ceux-ci la colportent de hameau en hameau, de chaumière en chaumière, chacun la modifiant au gré de son génie individuel. C’est pour cela que ces chansons et ces romances pastorales, si piquantes de naïveté ou si profondes de sentiment, se perdent pour la plupart, et n’ont guère jamais plus d’un siècle d’existence dans la mémoire des paysans. Les musiciens formés aux règles de l’art ne s’occupent point assez de les recueillir. La plupart les dédaignent, faute d’une intelligence assez pure et d’un sentiment assez élevé pour les comprendre ; d’autres se rebutent de la difficulté qu’ils rencontrent aussitôt qu’ils veulent trouver cette véritable et primitive version qui n’existe déjà peut-être plus pour l’auteur lui-même, et qui certainement n’a jamais été reconnue comme un type déterminé et invariable par ses nombreux interprètes. Les uns l’ont altérée par ignorance ; les autres l’ont développée, ornée, ou embellie par l’effet de leur supériorité, parce que l’enseignement de l’art ne leur a point appris à en refouler les instincts. Ils ne savent point eux-mêmes qu’ils ont transformé l’œuvre primitive, et leurs naïfs auditeurs ne s’en aperçoivent pas davantage. Le paysan n’examine ni ne compare. Quand le ciel l’a fait musicien, il chante à la manière des oiseaux, du rossignol surtout dont l’improvisation est continuelle, quoique les éléments de son chant varié à l’infini soient toujours les mêmes. D’ailleurs le génie du peuple est d’une fécondité sans limite. Il n’a pas besoin d’enregistrer ses productions ; il produit sans se reposer, comme la terre qu’il cultive ; il crée à toute heure, comme la nature qui l’inspire.




George Sand (Consuelo)







Peinture


 

vendredi 9 septembre 2022

Poésie : Le vin (Louis Mercier)


 

 





 

 

Le vin

 

Le vin, fils des beaux ceps, qui, durant tout l'été,

Se sont nourris de femme et gorgés de clarté ;

Le vin, né du raisin dont la fragile écorce

Enferma le soleil et captura sa force ;

Le vin, fougueux et clair comme le sang d'un dieu,

Et qui, secoué d'un courroux mystérieux,

Nuit et jour a grondé dans la cuve profonde

Avant de s'échapper en fumant de la bonde ;

Le vin tumultueux a maintenant sur lui

Le sommeil de la cave et le poids de la nuit.

Exilé du soleil et loin de la lumière,

Il gît silencieux sous les voûtes de pierre,

Or, c'est dans cette paix et ce recueillement

Que le vin finira de mûrir doucement.

 


 

 

Louis Mercier

Le soleil et la lune


 

jeudi 8 septembre 2022

Ella Fitzgerald - But Not For Me (Full Album)


 

Poésie : La mort de l'arbre (H. de Régnier)

 

 


 

La mort de l'arbre

 

Ecoute. Le vent froid aux cailloux de la route

Aiguise lentement, invisible ouvrier,

Les serpes et les faulx de ses bises d'acier ;

Le pas du Temps résonne au carrefour. Ecoute.

 

Ecoute. Au loin déjà les fleurs s'effeuillent ; toute

La prairie alentour frisonne, et tout entier 

Le grand arbre frémit au souffle meurtrier ;

Et sa Dryade en lui sa saigner goutte à goutte.


Les bûcherons, liant le fagot et l'écorce,

Vont dépecer, hélas ! ta stature et ta force ;

Ton ombre a marqué l'heure à ta chute ; mais sache,

 

Au soir de quelques Automne orgueilleux de ta mort,

Parmi l'effondrement de ta ramure d'or,

Tomber au moins hautain et grave, sous la hache.



mercredi 7 septembre 2022

Poésie : La cheminée (Louis Mercier)

 

 


 La cheminée

 
Quand les longues nuits recommencent,
Certains soirs de l'arrière-été,
Les champs gardent un tel silence
Qu'on les croirait inhabités.

Personne sur le seuil des portes ;
Pas une poule dans la cour.
La vieille maison semble morte
Et solitaire pour toujours.

Mais, jusqu'à l'heure accoutumée,
Au lointain l'on commence à voir
S'élever, lente, la fumée
Qui s'échappe d'un toit, le soir.

On sait que la maison fidèle
Vit encore profondément,
Et qu'une âme demeure en elle,
Et qu'elle garde un cœur aimant.

La fumée évoque la flamme
Dont son âtre va flamboyer,
Et la douce attente des femmes
Assises devant le foyer...

Et le pays se rassérène
À mesure qu'à l'horizon,
Haute, sinueuse et sereine,
Monte l'haleine des maisons.

 

 

 

"Volons vers la lune" version française de "Fly me to the moon"


 

mardi 6 septembre 2022

Buenos Aires - Michel Plasson · Orchestre du Capitole de Toulouse


 

Ne touchez pas à l'enfant (Emile Munier)

 





Emile Munier





Ne touchez pas à l’Enfant



La foi, la loyauté, la pudeur, l’innocence,

Sont dans le coeur humain comme une exquise essence ;

Que par le moindre choc le flacon soit fêlé,

Le précieux parfum est bien vite envolé !

Oh ! laissons à l’enfant sa candeur jeune et fraîche,

Cette fleur qui veloute ou la prune, ou la pêche,

Ce duvet délicat, virginité du fruit,

Qu’on ne saurait frôler sans que tout soit détruit ;

Ce glacis de vapeur de la grappe dorée,

Cet éclat de pastel, poussière colorée,

Voile mince et subtil, à s’en aller tout prêt,

Réseau fin et ténu qu’un souffle enlèverait,

Enveloppe si frêle et si bien nuancée,

Qu’on tremble d’y toucher, même de la pensée.



Amédée Pommier


dimanche 4 septembre 2022

Texte audio : George Sand "Aimer la peine"



 "Histoire de ma vie"

Quatrième partie

Chapitre IX


Aimer la peine



...

J’ai souvent entendu dire à des femmes de talent que les travaux du ménage, et ceux de l’aiguille particulièrement, étaient abrutissants, insipides, et faisaient partie de l’esclavage auquel on a condamné notre sexe. Je n’ai pas de goût pour la théorie de l’esclavage, mais je nie que ces travaux en soient une conséquence. Il m’a toujours semblé qu’ils avaient pour nous un attrait naturel, invincible, puisque je l’ai ressenti à toutes les époques de ma vie, et qu’ils ont calmé parfois en moi de grandes agitations d’esprit. Leur influence n’est abrutissante que pour celles qui les dédaignent et qui ne savent pas chercher ce qui se trouve dans tout : le bien-faire. L’homme qui bêche ne fait-il pas une tâche plus rude et aussi monotone que la femme qui coud ? Pourtant le bon ouvrier qui bêche vite et bien ne s’ennuie pas de bêcher, et il vous dit en souriant qu’il aime la peine.

Aimer la peine, c’est un mot simple et profond du paysan, que tout homme et toute femme peuvent commenter sans risque de trouver au fond la loi du servage. C’est par là, au contraire, que notre destinée échappe à cette loi rigoureuse de l’homme exploité par l’homme.

La peine est une loi naturelle à laquelle nul de nous ne peut se soustraire sans tomber dans le mal. Dans les conjectures et les aspirations socialistes de ces derniers temps, certains esprits ont trop cru résoudre le problème du travail en rêvant un système de machines qui supprimerait entièrement l’effort et la lassitude physiques. Si cela se réalisait, l’abus de la vie intellectuelle serait aussi déplorable que l’est aujourd’hui le défaut d’équilibre entre ces deux modes d’existence. Chercher cet équilibre, voilà le problème à résoudre ; faire que l’homme de peine ait la somme suffisante de loisir, et que l’homme de loisir ait la somme suffisante de peine, la vie physique et morale de tous les hommes l’exige absolument ; et si l’on n’y peut pas arriver, n’espérons pas nous arrêter sur cette pente de décadence qui nous entraîne vers la fin de tout bonheur, de toute dignité, de toute sagesse, de toute santé du corps, de toute lucidité de l’esprit. Nous y courons vite, il ne faut pas se le dissimuler.

La cause n’est pas autre, selon moi, que celle-ci : une portion de l’humanité a l’esprit trop libre, l’autre l’a trop enchaîné. Vous cherchez en vain des formes politiques et sociales, il vous faut, avant tout, des hommes nouveaux. Cette génération-ci est malade jusqu’à la moelle des os. Après un essai de république où le but véritable, au point de départ, était de chercher à rétablir, autant que possible, l’égalité dans les conditions, on a dû reconnaître qu’il ne suffisait pas de rendre les citoyens égaux devant la loi. Je me hasarde même à penser qu’il n’eût pas suffi de les rendre égaux devant la fortune. Il eût fallu pouvoir les rendre égaux devant le sens de la vérité.




Limousin Pays des mille sources: Giraut de Bornelh (Troubadour Limousin) (Chanson R...

Limousin Pays des mille sources: Giraut de Bornelh (Troubadour Limousin) (Chanson R...:    

 

Source article : https://www.universalis.fr/encyclopedie/guiraut-de-bornelh/      Poète de langue d'oc dont l'activité littéraire...

 

 


 

Departures (Soundtrack) - 18 Okuribito (Memory)


 

Poésie : Elévation (Charles Baudelaire)

 




 Elévation

 

 

 Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, 

Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, 

Par delà le soleil, par delà les éthers, 

Par delà les confins des sphères étoilées, 

Mon esprit, tu te meus avec agilité, 

Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l’onde, 

Tu sillonnes gaiement l’immensité profonde 

Avec une indicible et mâle volupté. 

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ; 

Va te purifier dans l’air supérieur, 

Et bois, comme une pure et divine liqueur, 

Le feu clair qui remplit les espaces limpides. 

Derrière les ennuis et les vastes chagrins 

Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse, 

Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse 

S’élancer vers les champs lumineux et sereins ; 

 Celui dont les pensers, comme des alouettes, 

Vers les cieux le matin prennent un libre essor, 

– Qui plane sur la vie, et comprend sans effort 

Le langage des fleurs et des choses muettes ! 

 

Charles Baudelaire

jeudi 1 septembre 2022

"Pap Ndiaye est le dernier ministre de l'Education nationale !" Anne Coffinier, Jean-Paul Brighelli


 Anne Coffinier, présidente de Créer son école, fondatrice de la Fondation Kairos, normalienne et Jean-Paul Brighelli, ancien professeur et agrégé de lettres dressent un bilan alarmant de l'Education nationale en ce jour de rentrée scolaire.

 

 

 

 

 

Lien Blog méthode syllabique :  https://methodesyllabique.blogspot.com/

 

 

Poésie : Si l'homme vivait (Edmond Arnould)


 

 

 Si l'homme vivait

Si l'homme vivait ainsi qu'il devrait vivre,
Se nourrissant de paix et d'immortel espoir,
Pressentant par instinct, acceptant par devoir,
Le but qu'il faut atteindre et la loi qu'il faut suivre ;

Si de ses passions, dont la mort le délivre,
Il osait s'affranchir par un mâle vouloir ;
Si, pour n'y point tremper sa lèvre, il laissait choir
Le vin de volupté qui le trouble et l'enivre !

Il n'aurait pas besoin d'un langage plus clair :
Les doux sons pourraient vibrer dans l'air,
Limpide expression de l'âme à l'âme unie ;

Et tous ses sentiments, sous l'œil brillant du jour,
Libres, s'épancheraient dans la seule harmonie,
Heureux se confondraient en un seul mot : Amour.

 

 

 

40 FINGERS - U2 - With Or Without You (Official Video)