mercredi 30 juin 2021
mardi 29 juin 2021
lundi 28 juin 2021
dimanche 27 juin 2021
samedi 26 juin 2021
La lune blanche (Poésie : Paul verlaine - Musique : Patrice Pertuit)
Peinture Joseph Wright La lune blanche La lune blanche Luit dans les bois ; De chaque branche Part une voix Sous la ramée… Ô bien-aimée. L’étang reflète, Profond miroir, La silhouette Du saule noir Où le vent pleure… Rêvons, c’est l’heure. Un vaste et tendre Apaisement Semble descendre Du firmament Que l’astre irise… C’est l’heure exquise. Paul Verlaine
vendredi 25 juin 2021
Le chat de la voisine
source karaoké :source https://youtu.be/jq7oJPZMRrE Le chat de la voisine Le chat de la voisine Qui mange la bonne cuisine Et fait ses gros ronrons Sur un bel édredon dondon Le chat de la voisine Qui s'met pleines les babines De poulet, de fois gras Et ne chasse pas les rats Miaou, miaou Qu'il est touchant le chant du chat Ronron, ronron Et vive le chat et vive le chat Je ne dessin'rai pas l'homme et son agonie L'enfant des premiers pas qui gèle dans son nid Je ne parlerai pas du soldat qui a peur D'échanger une jambe contre une croix d'honneur Du vieillard rejeté aux poubelles de la faim Je n'en parlerai pas, mieux vaut ce p'tit refrain Le chat de la voisine Qui mange la bonne cuisine Et fait ses gros ronrons Sur un bel édredon dondon Le chat de la voisine Qui s'met pleines les babines De poulet, de fois gras Et ne chasse pas les rats Miaou, miaou Qu'il est touchant le chant du chat Ronron, ronron Et vive le chat et vive le chat Je n'serai pas l'empêcheur de déjeuner en rond A louanger la sueur qui brûle sur les fronts Je ne parlerai pas de l'ouvrier qui pleure La perte de ses doigts morts aux champs du labeur De la jeune fille fanée avant d'avoir aimé Je n'en parlerai pas, il vaut mieux glorifier Le chat de la voisine Qui mange la bonne cuisine Et fait ses gros ronrons Sur un bel édredon dondon Le chat de la voisine Qui s'met pleines les babines De poulet, de fois gras Et ne chasse pas les rats Miaou, miaou Qu'il est touchant le chant du chat Ronron, ronron Et vive le chat et vive le chat...
jeudi 24 juin 2021
Midi au village (Pièce N° 45 de Patrice Pertuit d 'après un texte de R.F. Sully Prudhomme)
René-François Sully Prudhomme
Le Roi des éléments (Musique : Michel de Vaux - Texte : Gérard Salert)
Sagesse (Musique : J.. Djibedjian - Texte Gérard Salert)
Gérard Salert : http://salertchansons.centerblog.net/
mercredi 23 juin 2021
Bras dessus bras dessous
Le geste vocal (par François Combeau)
Source de l'article : Article de François Combeau sur le Geste Vocal et la voix (formations-feldenkrais-francois-combeau.fr)
Le geste vocal
" L’harmonie de la voix exprime l’harmonie du fonctionnement des parties de nous-même entre elles. "
Le cri, première manifestation vocale du nouveau-né, est, comme le définit Guy Cornut, “un moyen fondamental de libération de tension”. Il est en effet l’expression d’une tension, d’un désagrément lié à la faim, à la douleur… C’est une manifestation instinctive qui engage une activité de tous les groupes musculaires. Regardons le visage, les mains, les pieds, d’un nourrisson qui crie. Il est frappant de constater cette unité d’action, ce lien entre sa respiration, sa tonicité et son chant.
Le geste vocal est un acte musculaire global
Chez l’adulte, le cri, c’est la voix irraisonnée, expression de l’angoisse, l’appel, la prière, la torture, la souffrance ; c’est la voix à l’état pur, sur laquelle le mental est impuissant. Mais le nouveau-né, prenant conscience du monde qui l’entoure et de sa dépendance par rapport à celui-ci, commence à utiliser sa voix comme langage d’échange. Pour inarticulés qu’ils soient, l’émission de sons devient une expression de sentiments dont toute mère attentive sait comprendre les nuances. Les productions vocales se différencient petit à petit, gargouillements de satisfaction, cris de déplaisir, hurlements de colère, gémissements…
La voix est un pont émotif entre soi et les autres
La voix humaine possède une infinie richesse de couleurs, de timbres, de sons
« La voix parlée et chantée est essentiellement un geste, autrement dit un mouvement du corps en vue d’exprimer la pensée ou le sentiment.» (Tarneaud)
Par la voix, c’est la personnalité intime du sujet qui s’exprime
« Au-delà de la musique et du langage, la voix est une émanation permanente de la vie, une preuve de notre existence. » (Jolas Betsy, Voix et Musique)
La voix est une énergie sonore, une énergie de communication…
… qui met l’homme en relation avec le milieu extérieur et son propre milieu intérieur par le biais de la résonance. Cette énergie, puisée, captée, pendant l’inspiration, est ensuite transformée en énergie sonore au niveau du larynx, puis chargée d’un message affectif articulé et développé au niveau des résonateurs et des organes de l’articulation. Elle est redonnée pendant l’expiration phonique et véhiculée jusqu’à l’oreille de l’auditeur. C’est là sa dynamique.
Le larynx n’est appelé à jouer que le rôle de transformateur et non celui de générateur comme le pensent trop de chanteurs. Sa structure physiologique ne lui confère pas la possibilité de créer l’énergie sonore (voyez la puissance développée par certains chanteurs, comment nos deux pauvres cordes vocales pourraient-elles engendrer un tel phénomène ?). Une telle utilisation de l’appareil vocal conduit inévitablement à court terme à un épuisement, une fatigue vocale… (« chanter de la gorge »… « pousser le son » … ).
Pour que cette énergie emmagasinée pendant l’inspiration puisse devenir son, il faut qu’elle puisse circuler librement, traverser notre corps, sans être retenue en des points de tensions particuliers. C’est une étape essentielle du travail.
Retrouver le geste naturel, la dynamique de projection de la voix
Comme l’arbre trouve son élan vers la lumière, à partir d’un solide enfoncement de ses racines, ce qui lui garantit stabilité et force, le chanteur trouvera son équilibre et la force de projection à partir d’un bon enracinement. Sa colonne vertébrale, trouvant sa pleine expansion (lutte contre les déformations), participera :
- à la plénitude de l’inspiration (le libre mouvement du diaphragme, l’ouverture thoracique, la mobilité des côtes … ) ;
- à la tonification de l’expiration, donc à son contrôle (par une utilisation libre et efficace de la ceinture abdominale) ;
- à la détente des muscles du cou, des épaules et du visage, muscles qui conditionnent la souplesse, la mobilité du fonctionnement de l’appareil vocal, de l’articulation et l’ouverture des cavités de résonance.
La voix est un rayonnement qui doit émaner de toute la personne physique et psychique. Elle est un geste, un acte, et dans ce dynamisme, tout le corps est actif, des pieds à la tête. Ainsi, nous retrouverons là la spontanéité de l’activité du bébé lorsqu’il crie ou chante.
mardi 22 juin 2021
L'addition
source karaoké : https://youtu.be/q08YEqirtGY
Le Danube (Musique : Patrice Pertuit - Texte Gérard Salert)
Site de Patrice Pertuit (créations musicales)
lundi 21 juin 2021
dimanche 20 juin 2021
Tendez l'oreille ! Dans un document de 1619, le système solaire tient sur une portée
SOURCE DE L'ARTICLE France Musique : Tendez l'oreille ! Dans un document de 1619, le système solaire tient sur une portée (francemusique.fr)
Par Christophe Dilys
1619. Johannes Kepler publie son "Harmonices Mundi" et utilise la notation musicale pour représenter au mieux les distances proportionnelles des planètes du système solaire par rapport au soleil. La forme de ces gammes représente la forme des orbites des planètes, de façon... rigoureusement exacte !
La musique des sphères
- Extrait 1. "Vénus", tiré des Planètes de Gustav Holst
"Nous sommes le 19 juin 2021 : nous apprenions il y a exactement 4 ans, en 2017, l’existence de nouvelles planètes potentiellement habitables. La NASA nous informait que le télescope spatial Kepler avait découvert 219 nouvelles exoplanètes, dont 10 d’entre elles d’une taille proche de celle de la Terre, avec la capacité à contenir de l’eau, et donc de la vie. Et c’est donc de la musique des sphères dont je voudrais vous parler aujourd’hui. D’habitude lorsque nous associons “cosmos” et “musique”, on pense à ce que nous écoutons-là, on pense aux Planètes de Gustav Holst, ou aux cuivres éclatants des premières mesures d’Ainsi Parlait Zarathoustra sur les premières images de 2001 Odyssée de l’Espace.
Aujourd’hui, pourtant, avant de partir avec vous très loin dans l’immensité du cosmos, je voudrais faire un voyage très loin … dans le temps.
Tout commence avec Pythagore : il découvre les relations "mesurables" entre les sons
Nous sommes au VIe siècle avant Jésus-Christ, à Samos, île grecque dans la Mer Egée. A cette époque, les savants observent le monde autour d’eux pour tenter de deviner les intentions divines, pour trouver un ordre, un système numérique qui puisse englober le monde entier. L’idée est de trouver des chiffres et des nombres qui puissent expliquer l’univers, qui puissent expliquer à la fois les formes compliquées des feuilles de vignes et les constellations sur la voûte étoilée.
A Samos, on y trouve Pythagore qui se pose la question suivante : on mesure l’espace, on mesure le temps… mais comment mesurer le son ? Pour mesurer quelque chose, il faut au moins deux points. Parce qu’une note toute seule, ce n'est pas grand chose. Et donc : comment mesurer la distance entre deux notes ? C’est quand il y a plusieurs notes que ça devient intéressant. Je vais vous montrer comment il a fait : je prends une corde. Si je la tends et que je la pince, elle produit une note sur toute sa longueur.
- Christophe Dilys avec le monocorde de Pythagore : une corde seule
Maintenant, ce qui est intéressant c’est ce que je vais faire là : je la mesure, elle fait à peu près 44 centimètres. Si je place mon doigt pile au milieu, c'est-à-dire à 22cm, voilà ce que ça donne.
- Christophe Dilys avec le monocorde de Pythagore : corde seule, puis corde divisée en deux, on entend l'octave
Comme la corde, le son est “divisé” en deux, si je puis dire, je me retrouve avec une octave. Et maintenant, si je bloque la corde au ⅔ et que je la pince,
- Christophe Dilys avec le monocorde de Pythagore : corde seule, puis corde divisée en deux, on entend l'octave, puis divisée au 2/3, on entend la quinte
Je me retrouve avec une quinte. Ce qui veut dire que les intervalles qui sonnent "bien", qui sonnent juste, comme les octaves, les quartes et les quintes, sont issues de proportions assez logiques, des moitiés, des ⅔ etc. Voyons maintenant à quoi ça nous sert dans le cosmos.
Johannes Kepler utilise les proportions au sein d'une gamme pour représenter la proportion au sein du cosmos
- Extrait 2. B.O. de The Theory of Everything
En 1619, 2200 ans plus tard, Johannes Kepler poursuit le travail de mesure de l’univers entamé par Pythagore. Il est astronome et mathématicien impérial à Prague, dans un XVIIe siècle où on commence à avoir une idée plutôt précise des corps célestes qui entourent la Terre. Johannes Kepler fait alors une découverte qui va tout changer : il reprend les mesures de la trajectoire de la planète Mars qui avaient déjà été effectuées par son collègue Tycho Brahe, et il s’aperçoit que l’orbite de la planète autour du Soleil n’est pas un cercle, mais une ellipse ! Et ça, ça change tout ! Parce que, tout à coup, on s’aperçoit que le système solaire est beaucoup plus dynamique. Cela veut dire que dans la trajectoire des planètes, il existe une extrémité (le point où la planète est la plus éloignée du soleil) et une autre extrémité (où la planète est la plus proche du soleil). Au lieu de simplement tourner autour du Soleil, les planètes s’en éloignent et s’en rapprochent, comme le doigt de Pythagore sur la corde, et là ça y est, nous l’avons, notre musique des sphères.
Dans son Harmonices Mundi de 1619, Johannes Kepler énonce sa 3e loi : le carré de la période de révolution est proportionnel au cube de la distance au soleil. (T2=R3 où l’emplacement du soleil est une constante).
Et comment représente-t-il cette 3e loi ?
Eh bien il utilise la métaphore de la musique pour mieux nous faire comprendre comment ça marche.
Extrait 3. In me transierunt irae tuae a 5 - Orlando di Lasso (par le Concerto Palatino)
Prenons l’orbite de la Terre : elle est vaguement elliptique, elle est presque circulaire autour du Soleil, ce qui fait qu’il n’y a pas beaucoup de différence entre son point le plus éloigné du soleil et son point le plus proche du soleil... Et pas beaucoup de distance, dans une gamme et toute proportion gardée, c’est un demi-ton. Si vous prenez une corde qui représente soit une gamme, soit l’orbite de la terre, la distance qu’il y a dans le demi-ton est la même qu’entre le point où la terre est la plus éloignée du soleil et le point où la terre est la plus proche du soleil. Kepler modélise ainsi tout le système solaire.
L'orbite de Mercure, par exemple, est très elliptique, très allongée. Mercure peut être à la fois très proche du soleil et très éloigné, ce qui dans la gamme fait une octave plus une tierce. Au contraire, la trajectoire de Vénus est complètement circulaire, il n’y a donc pas de point éloigné ou proche, on a un unisson.
Musiques et mathématiques
On dit toujours que la musique et les mathématiques sont liées, et là nous en avons la preuve : grâce aux proportions, quelque chose d’aussi gigantesque qu’un système solaire peut tenir sur une portée. Et non seulement, ça peut tenir sur une portée, mais en plus, les écarts entre ces périhélie et aphélie, ces points proches ou éloignés du Soleil proposent au musicien une certaine façon de tempérer la gamme. Ces écarts entre les notes planétaires sont une solution au problème de toute façon insoluble (et profondément musical) de la distance entre chaque note.
Evidemment, ce sont de grandes lignes que je trace en 5 minutes, mais j’espère avoir donné envie d’aller plus loin."
La Fable et la Vérité (Florian)
La Fable et la Vérité
La Vérité toute nue
Sortie un jour de son puits.
Jeunes et vieux fuyaient sa vue.
La pauvre Vérité restait là morfondue,
Sans trouver un asile où pouvoir habiter.
A ses yeux vient se présenter
La Fable richement vêtue,
Portant plumes et diamants
La plupart faux, mais très brillants.
Eh ! vous voilà, bonjour, dit-elle :
Que faites-vous ici seule sur le chemin ?
La Vérité répond : Vous le voyez, je gèle.
Aux passants je demande en vain
De me donner une retraite.
Je leur fais peur à tous. Hélas ! je le vois bien,
Vieille femme n'obtient plus rien.
Vous êtes pourtant ma cadette,
Dit la Fable, et, sans vanité
Partout je suis fort bien reçue.
Mais aussi, dame Vérité,
Pourquoi vous montrer toute nue ?
Cela n'est pas adroit. Tenez, arrangeons-nous ;
Qu'un même intérêt nous rassemble,
Venez sous mon manteau, nous marcherons ensemble.
Chez le sage, à cause de vous,
Je ne serai point rebutée ;
A cause de moi, chez les fous,
Vous ne serez point maltraitée.
Servant par ce moyen chacun selon son goût,
Grâce à votre raison et grâce à ma folie,
Vous verrez, ma soeur, que partout
Nous passerons de compagnie.
Florian
samedi 19 juin 2021
Lola ou la légende du pays aux oiseaux (version française de "Lullaby of birdland")
vendredi 18 juin 2021
mardi 15 juin 2021
La plage sous le soleil (Musique et texte : Patrice Pertuit)
lundi 14 juin 2021
L'amour, l'amour, l'amour
dimanche 13 juin 2021
samedi 12 juin 2021
Mon désarroi (texte : Gérard Salert - musique : Patrice Pertuit)
Site de Patrice Pertuit (créations musicales)
vendredi 11 juin 2021
jeudi 10 juin 2021
Etre seule
source karaoké : https://youtu.be/VeHhZ2-eBv8
mercredi 9 juin 2021
Polichinelle
source karaoké : https://youtu.be/4Avu_VxT6qg