vendredi 19 juin 2020

My Neighbor Totoro - Path of the Wind (Kaze no Torimichi) by Grissini Pr...

Souvenir vague ou les parenthèses (Musique Patrice Pertuit)




Poème Edmond Rostand

Musique et accompagnement : Patrice Pertuit








Site de Patrice Pertuit (créations musicales)



Chaîne You tube :





Souvenir vague ou les parenthèses


Nous étions, ce soir-là, sous un chêne superbe
(Un chêne qui n'était peut-être qu'un tilleul)
Et j'avais, pour me mettre à vos genoux dans l'herbe,
Laissé mon rocking-chair se balancer tout seul.


Blonde comme on ne l'est que dans les magazines

Vous imprimiez au vôtre un rythme de canot ;
Un bouvreuil sifflotait dans les branches voisines
(Un bouvreuil qui n'était peut-être qu'un linot).



D'un orchestre lointain arrivait un andante

(Andante qui n'était peut-être qu'un flon-flon)
Et le grand geste vert d'une branche pendante
Semblait, dans l'air du soir, jouer du violon.



Tout le ciel n'était plus qu'une large chamarre,

Et l'on voyait au loin, dans l'or clair d'un étang
(D'un étang qui n'était peut-être qu'une mare)
Des reflets d'arbres bleus descendre en tremblotant.



Et tandis qu'un espoir ouvrait en moi des ailes

(Un espoir qui n'était peut-être qu'un désir),
Votre balancement m'éventait de dentelles
Que mes doigts au passage essayaient de saisir.



Votre chapeau de paille agitait sa guirlande

Et votre col, d'un point de Gênes merveilleux
(De Gênes qui n'était peut-être que d'Irlande),
Se soulevait parfois jusqu'à voiler vos yeux.



Noir comme un gros paté sur la marge d'un texte

Tomba sur votre robe un insecte, et la peur
(Une peur qui n'était peut-être qu'un prétexte)
Vous serra contre moi. - Cher insecte grimpeur !



L'ombre nous fit glisser aux chères confidences ;

Et dans votre grand oeil plus tendre et plus hagard
J'apercevais une âme aux profondes nuances
(Une âme qui n'était peut-être qu'un regard).

Edmond Rostand





jeudi 18 juin 2020

Suzy Delair " Avec son Tra la la " 1947

Mathé Altery - Le vent m’a dit une chanson

Aux marches du Palais





Chanson interprétée par Christine

dédiée à Carole















source karaoke :




Aux marches du Palais



Aux marches du palais ( bis )

Y'a une tant belle fille, lon, la,
Y'a une tant belle fille.


Elle a tant d'amoureux ( bis )

Qu'ell' ne sait lequel prendre, lon, la,
Qu'ell' ne sait lequel prendre.

C'est un p'tit cordonnier ( bis )

Qu'a eu sa préférence, lon, la,
Qu'a eu sa préférence.

Et c'est en la chaussant ( bis )

Qu'il lui fit sa demande, lon, la,
Qu'il lui fit sa demande.

La bell' si tu voulais ( bis )

Nous dormirions ensemble, lon, la,
Nous dormirions ensemble.

Dans un grand lit carré ( bis )

Garni de toile blanche, lon, la,
Garni de toile blanche.

Aux quatre coins du lit ( bis )

Un bouquet de pervenches, lon, la,
Un bouquet de pervenches.

Dans le mitan du lit ( bis )

La rivière est profonde, lon, la,
La rivière est profonde.

Tous les chevaux du roi ( bis )

Pourraient y boire ensemble, lon, la,
Pourraient y boire ensemble.

Et là nous dormirions ( bis )

Jusqu'à la fin du monde, lon, la,
Jusqu'à la fin du monde.




lundi 15 juin 2020

La mort de l'Automne (Musique : Patrice Pertuit)



Texte de Jean Richepin mis en musique par Patrice Pertuit








Site de Patrice Pertuit (créations musicales)

Chaîne You tube :




La mort de l'Automne


Au vent du nord
Qui le bâtonne,
Le pauvre Automne
Fuit sans remords.

Le vent du Nord,
Lui, dans sa tonne
Se pelotonne
L'Automne est mort.

Et son glas tinte
Comme une plainte
Dans les derniers

Refrains de fête,
Adieu, paniers !
Vendange est faite.


Jean Richepin




Illustration


Peinture : HERMANN SEEGER


vendredi 5 juin 2020

Peinture (Emile Charles Hippolyte Lecomte-Vernet)


Citation (Platon)


La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée. (Platon)



Premier sourire du printemps (Théophile Gautier)







Premier sourire du printemps


Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.

Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
II repasse des collerettes
Et cisèle des boutons-d’or.

Dans le verger et dans la vigne,
II s’en va, furtif perruquier,
Avec une houppe de cygne,
Poudrer à frimas l’amandier.

La nature au lit se repose ;
Lui, descend au jardin désert
Et lace les boutons de rose
Dans leur corset de velours vert.

Tout en composant des solfèges
Qu’aux merles il siffle à mi-voix,
II sème aux prés les perce-neige
Et les violettes au bois.

Sur le cresson de la fontaine
Où le cerf boit, l’oreille au guet,
De sa main cachée il égrène
Les grelots d’argent du muguet.

Sous l’herbe, pour que tu la cueilles,
II met la fraise au teint vermeil,
Et te tresse un chapeau de feuilles
Pour te garantir du soleil.

Puis, lorsque sa besogne est faite,
Et que son règne va finir,
Au seuil d’avril tournant la tête,
II dit : « Printemps, tu peux venir ! »



Théophile Gautier

mardi 2 juin 2020

film "Take the lead"





https://ww68.filmstreaming.to/films/dance-with-me-2006/



SynopsisPierre Dulaine est professeur de danse de salon à Manhattan. Quand il décide d'enseigner son art aux élèves d'un lycée difficile, il est le seul à croire à ce projet. La principale ne pense pas qu'il puisse intéresser les élèves et ces derniers ne voient pas vraiment l'intérêt d'apprendre le merengue. Ensemble, entre tradition et hip-hop, ils vont créer une nouvelle forme de danse.

lundi 1 juin 2020

Julia Lezhneva - "Exsultate, jubilate" Mozart's "Exsultate, jubilate, K165"


Dépêchons-nous de nous aimer (Leny Escudéro)







Dépêchons nous de nous aimer


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Dépêchons nous de nous aimer
Les temps ignore les fontières
Notre amour ne peut empêcher
Le temps de franchir ses barrières

Dépêchons nous de nous aimer
Au jour de la première ride
La mort est toujours invitée
Si entre nous la place est vide

Notre vie est une seconde
Entre l'éternité des deux mondes
Notre vie est une seconde
Entre l'éternité des deux mondes

Que notre amour ne voit plus rien
Ne voit plus rien qui n'est pas nôtre
Qu'il ne suive pas les chemins
Des bons ou des mauvais apôtres

Qu'à l'heure du dernier baiser
A l'heure des vaines espérances
Au fond de toi aucun regret
Ne vienne troubler le silence

Notre vie est une seconde
Entre l'éternité des deux mondes
Notre vie est une seconde
Entre l'éternité des deux mondes

Ne songe plus aux jours passés
Songe que demain viendra peut-être
Mais qu'hier c'est déjà jamais
Tu ne le verras plus paraître

Dépêchons nous de nous aimer Jusqu'au jour de l'heure dernière
Pour que nous puissions murmurer
Je t'aime comme ultime prière

Notre vie est une seconde
Entre l'éternité des deux mondes
Notre vie est une seconde
Entre l'éternité des deux mondes

Pourtant je sais un jour viendra
Nul ne saura plus notre histoire
Même un amour ne pourra pas
Nous réveiller dans la nuit noire

Dépêchons nous de nous aimer
Que ce soit notre ultime chance
De vaincre enfin l'éternité
Qui creuse le trou de l'absence

Notre vie est une seconde
Entre l'éternité des deux mondes
Notre vie est une seconde
Entre l'éternité des deux mondes