vendredi 22 décembre 2023

Mon petit Noël


 

 

 

Site de Gérard Bouyer : https://vegafed.com/  

Chaîne You Tube de M. Pinto : https://www.youtube.com/c/ManuPinto91 

 

Qu’apportent ces anges, qui viennent du ciel 

Dans cette nuit étrange, la nuit de Noël 

Ils apportent aux hommes, un joli message 

Rempli d’espérance, écartant les nuages. 

De leurs jolies ailes, ils volent vers nous 

Nous montrant l’étoile, qui brille pour tous. 

Qu’apportent ces anges, qui viennent du ciel 

Dans cette nuit étrange, la nuit de Noël 

De leurs voix si belles, et combien légères 

Qui résonnent jusqu’aux, confins de la terre 

Ils annoncent au monde, que pour nous sauver 

Dans une mangeoire, un enfant est né. 

Qu’apportent ces anges, qui viennent du ciel

 Dans cette nuit étrange, la nuit de Noël 

Ils promettent qu’en cette sainte et belle nuit

La paix va renaître, dans tous les pays 

L’amour fraternel, emplira les cœurs 

Pour faire de la terre, un monde meilleur. 

Merci mes beaux Anges, de nous redonner 

Par votre message, une envie d’aimer 

D’aimer tous les hommes, et de partager 

Ce que Dieu nous donne, en toute gratuité 

Retournez au ciel, pour lui rapporter 

Que dans l’avenir, nos cœurs vont changer

 

lundi 4 décembre 2023

Le mot (Victor Hugo)


 Le mot 

 Braves gens, prenez garde aux choses que vous dites ! 

Tout peut sortir d’un mot qu’en passant vous perdîtes ; 

TOUT, la haine et le deuil ! 

Et ne m’objectez pas 

Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas. 

Écoutez bien ceci : tête-à-tête, en pantoufle, 

Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle, 

Vous dites à l’oreille du plus mystérieux 

De vos amis de cœur ou si vous aimez mieux, 

Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire, 

Dans le fond d’une cave à trente pieds sous terre, 

Un mot désagréable à quelque individu. 

Ce MOT — que vous croyez qu'on n’a pas entendu, 

Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre — 

Court à peine lâché, part, bondit, sort de l’ombre ; 

Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin ; 

Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main, 

De bons souliers ferrés, un passeport en règle ; 

Au besoin, il prendrait des ailes, comme l’aigle ! Il vous échappe, il fuit, rien ne l’arrêtera ;

 Il suit le quai, franchit la place, et cætera 

Passe l’eau sans bateau dans la saison des crues,

 Et va, tout à travers un dédale de rues, 

Droit chez le citoyen dont vous avez parlé. 

Il sait le numéro, l’étage ; il a la clé, 

Il monte l’escalier, ouvre la porte, passe, 

Entre, arrive et railleur, regardant l’homme en face 

Dit : « Me voilà ! Je sors de la bouche d’un tel. »


Et c’est fait. Vous avez un ennemi mortel. 

 

Victor Hugo

samedi 2 décembre 2023

Citation : Bernard Werber

 

 


 

 

" La pauvreté du vocabulaire, c'est ça la vraie misère. 
C'est comme peindre avec cinq couleurs alors qu'on peut avoir une palette d'un millier de nuances. 
Les mots pourtant, c'est gratuit, on ne peut pas vous les voler. 
Ce sont des trésors que les gens ne pensent pas à utiliser".
 
Bernard Werber
 
 

lundi 13 novembre 2023

Poésie "Le cygne" (Sully Prudhomme)

 

 Le cygne

Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d’avril qui croulent au soleil ;
Mais, ferme et d’un blanc mat, vibrant sous le zéphire,
Sa grande aile l’entraîne ainsi qu’un lent navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
Le courbe gracieux comme un profil d’acanthe,
Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
Tantôt le long des pins, séjour d’ombre et de paix,
Il serpente, et laissant les herbages épais
Traîner derrière lui comme une chevelure,
Il va d’une tardive et languissante allure ;
La grotte où le poète écoute ce qu’il sent,
Et la source qui pleure un éternel absent,
Lui plaisent : il y rôde ; une feuille de saule
En silence tombée effleure son épaule ;
Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
Superbe, gouvernant du côté de l’azur,
Il choisit, pour fêter sa blancheur qu’il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.
Puis, quand les bords de l’eau ne se distinguent plus,
A l’heure où toute forme est un spectre confus,
Où l’horizon brunit, rayé d’un long trait rouge,
Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge,
Que les rainettes font dans l’air serein leur bruit
Et que la luciole au clair de lune luit,
L’oiseau, dans le lac sombre, où sous lui se reflète
La splendeur d’une nuit lactée et violette,
Comme un vase d’argent parmi des diamants,
Dort, la tête sous l’aile, entre deux firmaments.

vendredi 20 octobre 2023

Il sait lire (Paul Foucher - 1810/1875)

 


 

 

 

(Edgar Farasyn )





Il sait lire


L'école est loin, parfois à quatre kilomètres ;
Pourtant l'on voit partir tous ces chers petits êtres
Le matin, par des temps de neige et de verglas.
Les chemins sont mauvais. On grelotte. On est las.
On souffle dans ses doigts, à cause de l'onglée ;
Mais on est des enfants à la mine éveillée,
Durs au froid, durs au mal, et qui  ne pleurent pas.

Mais le dimanche vient. Près du vaste foyer
On s'assied, regardant les bûches flamboyer.
L'aïeule vénérable a mis sa coiffure blanche.
Dans la chaude maison, tout est bonheur et paix.
On sommeille à demi. Les enfants sont muets,
Quand le père à l'aîné dit : "Petit, c'est dimanche,
Si tu prenais un livre, et si tu nous lisais ?"

Et l'enfant de huit ans commence la lecture.
Sa voix parle de Dieu, du ciel, de la nature.
Il attendrit sa mère et voit dans tous les yeux
Une larme d'orgueil éclairant un sourire.
Si petit ! Comme il cause ! On l'écoute. On l'admire.
Et lui, le cher enfant, se sent fier et joyeux :
Il enseigne. Il bénit. Il console. Il sait lire.


Paul Foucher




mardi 17 octobre 2023

Mentis Serenitas


 

Marc Henry :

L'époque vous effraye ? Vous vous sentez perdu ou déboussolé dans un monde qui vous apparaît triste, morne, méchant, voire inquiétant. Ou bien alors, vous manifestez votre angoisse par des vertiges, des nausées, des problèmes intestinaux et/ou urinaires, voire, peut-être même d'ordre sexuel. Mais, cela peut aussi un mal-être lié à une surchauffe intellectuelle, un surmenage, une surcharge de travail. Bref, vous avez besoin d'un apaisement mental pour retrouver une certaine forme de sérénité. Par conséquent, plutôt que de vous bourrer de produits chimiques concoctés par des industriels qui, par ailleurs, font tout pour vous rendre malade, essayez l'homéopathie. Mais, là aussi, derrière les médicaments homéopathiques, il y a encore des industriels... Comment faire sans avoir à payer et sans passer par la case industrielle ? Tommi Jack's et moi-même avons voulu savoir si la musique au diapason de l'eau que nous développons pouvait aider en ce domaine. Bien sûr, nous n'en savons rien, mais plutôt que de rester les bras croisés à attendre la prochaine catastrophe, activons-nous. Voici donc une vidéo qui présente quatorze souches homéopathiques dont les principes actifs ont été transformés en notes de musique selon les lois de la physique quantique. Ces remèdes ont été sélectionnés par leur aptitude à agir sur le mental de l'être humain. Bien évidemment, aucune garantie de résultat quant aux possibles effets thérapeutiques. Si, tout cela, c'est de la foutaise, vous aurez simplement perdu 8 minutes sur une durée de vie moyenne de 85,3 ans pour une femme et de 79,4 ans pour un homme vivant en France. Mais, si, d'aventure, cela a un effet sur vous, cette même vie tout entière peut se transformer... A chacun de voir, et pour ceux qui ont choisi d'agir, bon visionnage et surtout bonne écoute. Je vous rappelle d'ailleurs que seule la musique a un effet, pas les images présentées ici. Pour celles et ceux qui veulent profiter à fond des effets, il vous faut télécharger la bande son non compressée, disponible gratuitement sur : https://tommijacks.bandcamp.com/album... N'oubliez pas non plus que si vous voulez jouer à fond la carte de l'homéopathie, vous devez régler le volume sonore. Plus le niveau sonore est bas, plus la dilution est élevée...

mercredi 4 octobre 2023

Un peu d'humour avec ce sondage de rue de 1983 sur les compositeurs célèbres

 

La poésie (texte : Gérard Salert - Musique - Jean-Jacques Zindo)

 


 Site de Gérard Salert : http://salertchansons.centerblog.net/ 

Chaîne You tube J.J. Zindo : https://www.youtube.com/@jeanjacquesz... 

 

La Poésie 

C'est un regard nouveau qu'on porte sur les choses 

Et, tout émerveillé, on se prend à rêver. 

On découvre, étonné, la beauté d'une rose 

Et les contes de fée se font réalité: 

La poésie ...   

'est une belle image au détour d'une phrase, 

C'est le bleu d'El Gréco, la touche de Renoir; 

C'est le frisson de l'âme aux portes de l'extase 

Et la tendre couleur du silence d'un soir, La poésie ...   

C'est la harpe égrenant une averse d'arpèges, 

C'est comme une musique habillant un propos, 

C'est un chant qui s'envole et le coeur qui s'allège 

En un cri de révolte, un soupir, un sanglot, 

La poésie ...   

C'est un rire qui fuse à la fête, au manège, 

C'est un nuage au ciel qui s'étire harmonieux 

Et quand parfois il crève en une blanche neige, 

Les enfants tout heureux ouvrent bien grand leurs yeux, 

La poésie ...   

C'est le jour se levant, le soleil qui le sacre

 Ou bien un clair de lune illuminant la nuit; 

C'est une perle rare en son écrin de nacre, 

C'est la mer, c'est la vie, l'univers, l'infini, 

La poésie ...









Gérard Salert - http://salertchansons.centerblog.net/

L'accompagnement par Jean-Jacques Zindo - https://www.youtube.com/channel/UCp0G5HBq8U8l2Gfm9R1jBsg

dimanche 2 juillet 2023

Réflexion : Alexis Haupt (Philosophie)

 Alexis Haupt 

https://www.alexishaupt.fr/


« Il faut bien comprendre que la caste dirigeante ne voit pas les choses comme vous. Pour elle, votre monde est un "laboratoire à ciel ouvert". En effet, cette caste réalise des essais afin de voir comment vous réagissez. Puis, en fonction de vos réactions, elle peaufine ses stratégies pour mener à bien ses projets. Pour elle, vous êtes des rats de laboratoire. C'est ça la politique.

Par exemple, pendant le covid, la caste au pouvoir a pu voir jusqu'où le peuple était prêt à aller dans l'acceptation des règles folles et comment il se rebellerait dans le cas où il le ferait.
Actuellement, elle fait de même : elle tente de voir ce que le peuple est prêt à accepter comme scènes de chaos et d'horreur et comment il se rebellerait dans le cas où il lui prenait l'envie de la faire.

Pour la caste au pouvoir, tous ces éléments sont très importants. Elles les prend en considération pour adapter ses méthodes de gouvernance et anticiper les prochaines façons de gérer les masses. Ce sont de fins stratèges.

Ils ne regardent pas les émissions de politique ou d'économie que la plèbe regarde. Non, pendant que vous regardez des intellectuels de plateaux parler de politique ou d'économie, la caste, elle, lit La Boetie, Bernays, Freud ou Machiavel.

Comprendre ce que je dis, c'est comprendre que la caste a un énorme avantage sur vous : elle vous connaît mieux que vous ne vous connaissez vous-mêmes !

Ah, dernier petit point pour être clair. Quand je parle de "caste au pouvoir", je ne parle évidemment pas des politiciens qui, eux, en plus d'être choisis par la caste qui décide vraiment, ne seraient même pas en capacité de comprendre la totalité du propos que je viens de développer ici. »

mercredi 4 janvier 2023

Texte d'Olivier de Kersauson

Texte d'Olivier de Kersauson 

 

 

« Le jour où je vais disparaître, j'aurai été poli avec la vie car je l'aurai bien aimée et beaucoup respectée. Je n'ai jamais considéré comme chose négligeable l'odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis. Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà. Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés. Le passé c'est bien, mais l'exaltation du présent, c'est une façon de se tenir, un devoir. Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l'on voudrait avoir, on ne s'émerveille plus de ce que l'on a. On se plaint de ce que l'on voudrait avoir. Drôle de mentalité! Se contenter, ce n'est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l'on a, c'est un savoir vivre. »

 

 

Concert du Nouvel An à la Fenice de Venise

"Raconte moi l'histoire" - Paroles, musique et accompagnement : Patrice Pertuit


 

 http://ecouter-pour-voir-pertuit-p.wi... 

Chaîne You tube : https://www.youtube.com/channel/UCmv6...