dimanche 24 octobre 2021

Regarde


 Chanson de Barabara 

 

Regarde : 

Quelque chose a changé. 

L'air semble plus léger. 

C'est indéfinissable. 

 Regarde : 

Sous ce ciel déchiré, 

Tout s'est ensoleillé. 

C'est indéfinissable. 

 Un homme, 

Une rose à la main, 

A ouvert le chemin V

ers un autre demain. 

 Les enfants, 

Soleil au fond des yeux, 

Le suivent deux par deux, 

Le cœur en amoureux. 

Regarde : 

C'est fanfare et musique, 

Tintamarre et magique, 

Féerie féerique. 

Regarde : 

Moins chagrins, moins voûtés, 

Tous, ils semblent danser 

Leur vie recommencée. 

Regarde : 

On pourrait encore y croire. 

Il suffit de le vouloir 

Avant qu'il ne soit trop tard. 

Regarde : 

On en a tellement rêvé 

Que, sur les mur bétonnés, 

Poussent des fleurs de papier 

Et l'homme, Une rose à la main, 

Etoile à son destin, 

Continue son chemin. Seul, 

Il est devenu des milliers 

Qui marchent, émerveillés 

Dans la lumière éclatée. 

Regarde : 

On a envie de se parler, 

De s'aimer, de se toucher 

Et de tout recommencer. 

Regarde : 

Plantée dans la grisaille, 

Par-delà les murailles, 

C'est la fête retrouvée. 

Ce soir,

Quelque chose a changé. 

L'air semble plus léger. 

C'est indéfinissable. 

Regarde : 

Au ciel de notre histoire,

 Une rose, à nos mémoires, 

Dessine le mot espoir...

 

 source karaoké : https://youtu.be/-aYagQfKMKk

 

L'été 42

 




vendredi 22 octobre 2021

Citation : Sylvain Durain


Dans un groupe où l'homme est indifférencié à la femme, l'enfant à l'adulte, le père à la mère, le citoyen à l'étranger, ou en dernier lieu l'homme à Dieu (ou aux dieux), nous entrons dans une crise sacrificielle, celle qui mène au conflit du tous contre tous.


Sylvain Durain -
"Ce sang qui nous lie - Vers le matricarcat ?"


 

 

mardi 5 octobre 2021

A. Aruthiunian


Concerto pour piano - Mouvement 2 
 
Photos du diaporama : Rhodes (Grèce)

Citation : Anatole France

 

 

 

 


 

Nous croyons que la paix générale sera possible un jour, non parce que les hommes deviendront meilleurs (ce qu’il serait chimérique d’espérer) mais parce qu’un nouvel ordre de choses, une science nouvelle et des nécessités économiques nouvelles leur imposeront l’état pacifique, comme autrefois les conditions mêmes de leur existence les plaçaient et les maintenaient dans l’état de guerre. Cet espoir, que la raison nous permet, contente nos sentiments d’humanité et de fraternité.




Citation (Nina de Araujo)


 

lundi 4 octobre 2021

ASSEZ !


 

 

 

 

 

 

 ASSEZ !


Il serait temps que l'homme s'aime
Depuis qu'il sème son malheur
Il serait temps que l'homme s'aime
Il serait temps, il serait l'heure
Il serait temps que l'homme meure
Avec un matin dans le cœur
Il serait temps que l'homme pleure
Le diamant des jours meilleurs

Assez ! Assez !
Crient les gorilles, les cétacés
Arrêtez votre humanerie
Assez ! Assez !
Crient le désert et les glaciers,
Crient les épines hérissées,
Déclouez votre Jésus Christ

Assez !
Suffit.

Il serait temps que l'homme règne
Sur le grand vitrail de son front
Depuis les siècles noirs qu'il saigne
Dans les barbelés de ses fronts
Il serait temps que l'homme arrive
Sans l'ombre avec lui de la peur
Et dans sa bouche la salive
De son appétit de terreur

Assez ! Assez !
Crie le ruisseau dans la prairie,
Crie le granit, crie le cabri
Assez ! Assez !
Crie la petite fille en flammes
Dans son dimanche de napalm

Eteignez moi, je vous en prie
Assez !
Suffit.

Que l'homme s'aime, c'est peu dire
Mais c'est là mon pauvre labeur
Je le dis à vos poêles à frire
Moi le petit soldat de beurre
Que l'homme s'aime c'est ne dire
Qu'une parole rebattue
Et sur ma dérisoire lyre
Voyez, déjà, elle s'est tue...

Mais voici que dans le silence
S'élève encore l'immense cri
Délivrez vous de vos démences
Crie l'éléphant, crie le cri-cri,
Crient le sel, le cristal, le riz,

Crient les forêts, le colibri,
Les clématites et les pensées,
Le chien jeté dans le fossé,
La colombe cadenassée...
Entendez le ce cri immense,
Ce cri, ce rejet, cette transe
Expatriez votre souffrance
Crient les sépulcres et les nids
Assez ! Assez !


dimanche 3 octobre 2021

[HD] Antonio Banderas - Take the Lead - Tango Scene


Citation - William Shakespeare

 

Peinture : Pippa Chapman



Je me sens toujours heureux, savez-vous pourquoi ? Parce que je n'attends rien de personne. Les attentes font toujours mal, la vie est courte. Aimez votre vie, soyez heureux, gardez le sourire, et souvenez-vous : avant de parlez, écoutez. Avant d'écrire, réfléchissez. Avant de prier, pardonnez. Avant de blesser, considérez l'autre. Avant de détester, aimez et, avant de mourir, vivez.
William Shakespeare